Récemment, le Collège doctoral de Gembloux Agro-Bio Tech a mené une enquête auprès des diplômés docteurs afin de connaître leurs débouchés.

Depuis l’obtention de leur doctorat, les sondés n’ont pour la plupart eu qu’un seul emploi (86%).

Pour la majorité d’entre eux, la recherche de ce premier emploi s’est effectuée sans encombre (60%).

S’ils ont eu des difficultés, elles seraient majoritairement liées à la compétition accrue pour les postes visés (18%), la surqualification (16%), la spécialisation trop poussée (14%), la rareté des offres d’emploi (12%) et le manque d’information sur les opportunités d’emploi dans le domaine (12%).

Cependant, pour 77% des sondés, l’obtention du doctorat leur a facilité l’embauche. Ils citent 3 raisons majeures : l’expérience (41%), la nécessité de posséder le titre (33%) et l’entrée dans le monde de la recherche (26%).

Les docteurs sont employés majoritairement comme agents de la fonction publique (54%) ou cadres ou employés dans le secteur privé (23%). Ils ont un contrat à durée indéterminée (77%) et travaillent à temps plein (94%), principalement dans le domaine de la recherche et développement (36%) ou dans l’enseignement et la formation (34%).

Au niveau des compétences, les sondés confirment que celles acquises pendant leur doctorat (écriture scientifique, écriture orale, présentation scientifique, présentation orale, autonomie, gestion d’équipe, planification d’expérience, démarche scientifique, esprit critique, spécialisation et gestion de projet) sont utilisées dans leur emploi. Les compétences les plus utilisées seraient la communication orale et écrite vers le grand public et les compétences linguistiques.

Finalement, les docteurs sondés se disent prêts à refaire une thèse si cela devait se faire (81%) et recommanderaient la réalisation d’une thèse doctorale à une personne détentrice d’un diplôme universitaire de second cycle (87%).

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