Développer chez les étudiants des compétences techniques et managériales à la pointe dans les domaines de l’ingénierie du vivant, de l’architecture des paysages, de l’agroécologie, de l’alimentation de demain est l’objectif partagé par toute l’équipe enseignante de Gembloux Agro-Bio Tech.
La place privilégiée de Gembloux Agro-Bio Tech - Université de Liège au croisement de la recherche et du développement, au cœur des questions d'intérêt international et sociétal, la désigne comme un acteur incontournable du développement durable.
" De nos jours, l’agriculture se veut respectueuse de l’environnement et tend à limiter les apports d’engrais minéraux. Depuis quelques années, les industriels développent des produits de composition très variable (extrait d’algues, acides humiques, inoculants microbiens, hydrolysat de protéines, …) considérés comme des substances de stimulation qui vont, par exemple, favoriser l’absorption de nutriments par la plante. Ces produits sont rassemblés sous l’appellation de biostimulants.
Ce terme fut l’objet de nombreuses discussions ces dernières années - auxquelles notre laboratoire a d’ailleurs activement participé en tant qu’expert - et, en juin dernier, le Parlement et le Conseil européens ont adopté une nouvelle réglementation sur les produits fertilisants où un biostimulant des végétaux est défini comme suit :
Etant donné que la définition des produits biostimulants se concentre sur l’action du produit plutôt que sur sa composition, il est nécessaire de développer des outils afin d’évaluer leur bioactivité. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre travail. Nous mettons au point des tests en laboratoire qui ont pour but d’évaluer si des substances potentiellement biostimulantes répondent à au moins un des critères de la définition. Nous avons d’abord focalisé nos recherches sur des tests relatifs à l’efficience d’utilisation des nutriments et plus précisément sur la mesure de caractéristiques végétales liées à l’efficacité du prélèvement des nutriments, comme l’architecture du système racinaire et l’acidification de la rhizosphère".