Témoignage
Je suis un passionné de l’aliment dans tout ses états.
Le parcours de Matthieu
Mon travail de fin d’études portait sur élaboration d’un mix à cookies à destination des personnes allergiques et intolérantes. Un projet mené en groupe de A à Z : spécification, formulation, analyses sensorielles, santé and hygiène, packaging, business plan.
Tous les travaux de fin d'études effectué dans le cadre de ce master se font en groupe.
À la suite du master, avec ma collègue, nous avons continué, pendant plusieurs mois, le projet développé lors de notre TFE afin d’investiguer son potentiel.
Ensuite, j’ai été engagé par Wagralim, afin de mettre en place des synergies entre le secteur de la transformation alimentaire et les cuisines de collectivité dans le cadre du green deal « Cantines Durables » lancé par la Région wallonne. Wagralim est un des 6 pôles de compétitivité en Wallonie créés pour soutenir l’activité économique par l’intermédiaire de projets innovants.
De manière plus pragmatique, mes activités au quotidien se répartissaient entre des réunions de coordination avec les différentes structures participant à ces projets (groupes de travail sur l’approvisionnement des cuisines de collectivités par filières ou par thématique), rencontres avec les entreprises du secteur agroalimentaire, organisations d’événements (rencontres de l’approvisionnement), élaborations d’outils et animations de session afin de soutenir les entreprises en démarches de développement durable… et enfin les fameuses réunions d’équipe.
Depuis septembre 2022, j'ai développé ma propre activité en tant que micro-boulanger. Je suis également formateur en boulangerie et accompagnateur "développement durable".
Pourquoi ce choix d'études ?
Je suis un passionné de l’aliment dans tout ses états.
J'ai décidé de m'insrire dans ce master afin de concrétiser ma réorientation professionnelle et ouvrir ma vision d’expert « Food » tout en profitant de ma formation initiale scientifique et dans le domaine de l’alimentation.
Je souhaitais objectiver et crédibiliser ce retour à mes premiers amours et me permettre de travailler dans le secteur agroalimentaire au sens large. Je partage mes 20 ans d’expérience dans le secteur médical en tant que gestionnaire de projet et responsable qualité, dans un secteur de plus en plus au cœur de nos préoccupations sociétales (filières agroalimentaires, développement durable…).
Mon choix s’est porté sur la faculté de Gembloux à la fois pour le cursus qu’elle proposait, sa réputation et enfin sa proximité avec mon domicile situé à Perwez.
Un rôle dans la société
Le Manager en Innovation et Conception des Aliments (MICA) est un intermédiaire essentiel entre les différents métiers que l’on retrouve dans le secteur agroalimentaire (Recherche et développement, production, qualité, marketing …).
Grâce à sa formation, il possède les outils nécessaires pour assurer la cohérence des différentes actions mises en oeuvre lors du développement d'un produit. C’est une position particulière, car l’on vient régulièrement avec des évidences, comme « un produit n’est bon que s’il répond à une demande du consommateur ».
Lors de mes expériences post-MICA, j’ai pu ressentir l’importance d’avoir une vision en termes de filière : approvisionnement, production, distribution et vente. C’est d’autant plus important pour répondre aux défis de plus en plus critiques auxquels notre société est et sera confrontée matière de développement durable.
Souvenirs de la vie étudiante
Mon profil d’étudiant est un peu particulier. Je suis marié, j’ai 3 enfants, des activités en pagaille … et un caractère plutôt contemplatif. Tout cela pour dire que je n’ai pas participé à énormément d’activités qui caractérisent tant la vie estudiantine … et qui ne manquaient pas d’ailleurs.
J’ai trouvé stimulant, enrichissant et rassurant de partager ce master MICA avec mes collègues de bancs ainsi que les enseignants.
Matthieu a participé à l'élaboration de ce dessin, réalisé par Emily Claereboudt.
Ensemble, ils partagent leur vision du master en management en innovation et conception des aliments.
Cela pourrait-être « Comment améliorer l’iconisime paquet de frites tout en gardant son côté gourmand? ».
Ensuite, qu'à partir d'un plat simple, il y a de la complexité et de l’espace pour l’innovation. Pour ce faire, nous disposons d’outils et de méthodologies, d'une boule à 5 facettes : Sécurité, Satisfaction, Société, Santé et Service.
Des angles d’attaques liés entre eux. Par exemple, proposer l’utilisation d’un tubercule riche en nutriment, mais ne pouvant pas être importé dans la communauté européenne n’est pas une solution (à court terme du moins).
