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Alexis Gerardy est diplômé du master architecte paysagiste (2014). Il est responsable des espaces verts et paysages à la commune de Saint-Gilles (Bruxelles).

Dans le contexte particulier d’une commune qui doit relever les défis du quotidien, je touche un peu à tout. Je suis à la fois sur le terrain avec les équipes, mais aussi dans mon bureau pour dessiner, avancer sur des projets, faire des commandes, aller en pépinière pour sélectionner les arbres,… C’est un métier très varié, on travaille en collaboration avec d’autres services. Le collègue avec qui je partage mon quotidien a des compétences au niveau de l’architecture, aménagement du territoire et urbanisme, et cette complémentarité est assez riche.

On travaille aussi en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale pour tout ce qui concerne les plantations d’arbres, parce qu’on essaie d’être coordonné et d’avoir une logique de résilience dans les arbres qu’on dispose sur le territoire.

À propos du métier d’architecte paysagiste

On constate, dans la société, que ce sont des paysagistes que l’on veut recruter et pas des filières cousines ou voisines. Un paysagiste, ce n’est ni un bioingénieur, ni un botaniste et on en appelle maintenant partout. C’est important pour l’avenir parce que vu l’époque que l’on traverse et les défis qui vont arriver, on doit les relever avec des compétences qui sont parfois complexes. Le paysagiste qui est bien formé, avec un bon bagage, peut relever certains de ces défis.

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modifié le 13/07/2023

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