Trois nouveaux projets dans le domaine des huiles essentielles pour le laboratoire de chimie des molécules naturelles



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Le laboratoire de chimie des molécules naturelles (anciennement laboratoire de chimie générale et organique) travaille depuis plus de 25 ans dans le domaine des huiles essentielles. Cette expertise se concrétise aujourd'hui au travers de trois nouveaux projets.

Le projet européen EOHUB (European Hub on new challenges in the field of essential oil, projet KA2 cooperation for innovation and exchange of good practices- knowledge alliance) regroupe des acteurs du milieu académique et économique de différents pays européens afin de partager et diffuser les connaissances relatives aux huiles essentielles.

Produites majoritairement dans les pays du Sud, parfois hélas à partir de plantes menacées, les huiles essentielles sont principalement utilisées dans les pays du Nord. Cela crée un contexte de marché en pleine expansion mais complètement décentralisé. Du fait de leurs propriétés olfactives mais également antibactériennes et antifongiques, les domaines d’utilisation des huiles essentielles sont nombreux : alimentation, boissons, arômes, parfums, cosmétiques, produits d’entretien, parapharmacie, conservateurs.

Plus récemment, les huiles essentielles ont vu leur domaine d’utilisation s’étendre à l’agronomie en tant que bio-pesticide (agent antifongique, insecticide, herbicide). C’est autour de ce thème que s’articulent les deux autres nouveaux projets financés par la Région Wallonne (DGO6 et DGO3), tous deux en collaboration avec l’UCL.

Le projet OILPROTECT vise à formuler un mélange d’huiles essentielles pour la protection des denrées stockées comme les céréales. Le projet TreeInjection a pour objectif de protéger les arbres fruitiers contre les ravageurs et les maladies fongiques en injectant une préparation à base d’huiles essentielles directement dans la sève xylémienne.

Au-delà de ces deux projets appliqués, c’est en étroite collaboration avec le Laboratoire de Biophysique Moléculaire aux Interfaces que les modes d’action des huiles essentielles sont étudiés de manière fondamentale au niveau moléculaire, et ce pour plusieurs activités biologiques en lien avec des applications agronomiques. De manière complémentaire, c’est en collaboration avec l’Université de Reims que sont développés de nouveaux modes de relargage contrôlés de ces huiles essentielles à l’aide de polymères innovants bio-basés.

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